Bonjour a tous ,fraichement sorti de l'atelier ,ce ME 110 de chez Eduard que j'avais en stock depuis 2 ans ,un kit "week end" a 11,35 euros,il en coute 16 maintenant .
pas de problème de montage c'est du Eduard .,planche de décalques pour 4 décos ,de la version E.
j'ai choisi la version avec les dents de requin de la JG76.
Le pilote et son mitrailleur Hans J. JABS,et Erich WEISSFLOG . crédité de 50 victoires dont 28 de nuit d'apres ce que j'ai trouvé sur la toile.
PEINTURE
classique RLM 02,71,et 65, le tout de chez Mig.
HISTO
Hans-Joachim Jabs (14 novembre 1917 – 26 octobre 2003) était un officier allemand de la Luftwaffe pendant la Seconde Guerre mondiale. Jabs était le cas rare d'un pilote qui a réussi dans deux formes de combat aérien distinctement différentes. Il était l'un des rares pilotes à obtenir l'Experte en pilotant un chasseur lourd de jour. Survivant à la bataille d'Angleterre, il devint plus tard l'un des pilotes les plus performants de la force de chasse de nuit. Les compétences requises pour les deux opérations étaient complètement différentes. Au cours de 510 missions de combat, il fut crédité de 50 victoires, dont 31 de nuit. Après la guerre, il devient un homme d’affaires prospère dans le domaine du matériel agricole lourd.
Jabs est né le 14 novembre 1917 dans la ville de Lübeck , en Allemagne. Il était le fils d'un Oberinspektor (inspecteur en chef). Après avoir terminé ses études et obtenu son Abitur (diplôme d'entrée à l'université) en 1936 au "Johanneum" de Lübeck, il accomplit son service obligatoire du travail du Reich . À l'âge de 19 ans, il débute sa carrière militaire dans la Luftwaffe en tant que Fahnenjunker (sous-officier) le 4 décembre 1936.
Après avoir terminé sa formation de pilote à l'école de la Luftwaffe à Wildpark-Werder , il sert brièvement comme pilote de bombardier pour le I. Gruppe de la Kampfgeschwader 253 (I./KG 253) . Il a servi au KG 253 pendant deux mois, puis a suivi une formation spéciale pour pilotes de chasse. En juillet 1938, il termina le cours de conversion aux chasseurs et, le 1er novembre 1938, fut affecté en tant que 1er lieutenant et adjudant du I. Gruppe du JG 144 , pilotant le Messerschmitt Bf 109D . Cette unité a été rééquipée de ce qui était le nouveau chasseur lourd à longue portée Messerschmitt Bf 110 et rebaptisée II. Gruppe du Zerstörergeschwader 76 (ZG 76—76th Destroyer Wing).
Au début de la guerre, personne ne savait avec certitude comment se dérouleraient les combats aériens dans un conflit à venir. La vitesse des avions avait plus que doublé depuis la Grande Guerre , laissant croire que les combats de chiens appartenaient au passé. La plupart pensaient que le combat aérien serait une bataille entre des bombardiers attaquant un territoire et des chasseurs qui le défendaient, et que le bombardier serait l'arme offensive clé. La plupart ont reconnu que les chasseurs seraient incapables d’arrêter les bombardiers. C'est dans cette optique que le chasseur lourd Bf 110 avait été produit. Il était rapide, avait une longue portée et un armement lourd.
Jabs a piloté le chasseur lourd pendant les six années de la guerre, avec Erich Weißflog comme opérateur radio, puis comme opérateur radar. [4] En mars 1940, Jabs fut promu lieutenant. Il faisait partie du ZG 76 lorsque la Seconde Guerre mondiale éclata avec l' invasion de la Pologne en septembre 1939.
Bf 110C du ZG 76 en France 1940, dans le même schéma de camouflage et de nez "gueule de requin" que l'avion de Jabs
En tant que membre du II./ZG 76, Jabs opère sur la France et les Pays-Bas lors de la guerre éclair qui balaye les Pays-Bas, la Belgique et la France au printemps 1940. On lui attribue sa première victoire le 12 mai avec la destruction d'un Hawk 75A français de l' Armée de l'air . Le lendemain, il abat un Morane français . La méthode de Jabs avec le Bf 110 consistait à s'approcher par le haut et à plonger sur ses adversaires, en utilisant à son avantage le poids de l'avion et ses lourds canons tirant vers l'avant. Il a refusé les combats aériens , essayant plutôt de maintenir la vitesse et la hauteur, et était conscient de la nécessité de mettre de la distance entre son avion et les chasseurs adverses le moment venu. Au cours des cinq semaines suivantes, il fut crédité de quatre autres avions, deux avions français et deux Spitfire de la RAF . Le 15 mai, Jabs reçut la Croix de fer de 2e classe ( Eisernes Kreuz zweiter Klasse ) et deux semaines plus tard la Croix de fer de 1re classe ( Eisernes Kreuz erster Klasse ) le 28 mai.
Au cours de l'été et de l'automne 1940, Jabs fut engagé dans une série de violents combats aériens au-dessus de la Manche et du sud de l'Angleterre pendant la bataille d'Angleterre . Au début de la bataille, le bimoteur Messerschmitt Bf 110 devait s'engager dans un combat air-air tout en escortant la flotte de bombardiers de la Luftwaffe. L'avion s'était révélé efficace dans le rôle de Freie Jagd , où il pouvait attaquer à grande vitesse et reprendre de l'altitude. Le Bf 110 était plus rapide que le Hurricane et presque aussi rapide que le Spitfire, mais son poids plus important limitait sa capacité d'accélération et de manœuvre. Lorsque le Reichsmarschall Hermann Göring insista pour que les chasseurs restent avec les bombardiers comme escorte rapprochée, le Bf 110 fut incapable de tirer parti de ses atouts. Par la suite, les pertes du Bf 110 se sont multipliées. Agissant comme une escorte, la capacité que possédait Jabs en tant que pilote de chasse lourd est devenue bien évidente. Le Bf 110 n'était pas capable de tenir tête aux Hurricanes et aux Spitfire britanniques. Même si les pertes des unités de chasse lourdes augmentaient, les Jabs parvinrent à rester en vie et à remporter du succès. Entre le 15 août et le 11 septembre 1940, il fut crédité de 11 victoires sur la Manche et le sud de l'Angleterre, portant son total à 17.
Le 30 août 1940, le Staffelkapitän Heinz Nacke fut blessé lors d'un combat aérien au-dessus de l'Angleterre. Jabs a été nommé Staffelkapitän du 6./ZG 76 pour le remplacer. [9] De lourdes pertes parmi les unités de chasseurs lourds en août et quelques remplacements ont entraîné une diminution des missions effectuées par les unités Bf 110 en septembre, car elles n'avaient plus le nombre nécessaire pour les piloter. En octobre, les unités ont été retirées. À cette époque, Jabs était devenu l'un des meilleurs pilotes de Zestörer , avec 17 victoires. En reconnaissance de son succès, Jabs reçut le 1er octobre la Croix de chevalier de la Croix de fer ( Ritterkreuz des Eisernen Kreuzes ).
En octobre 1940, l'unité de Jabs fut transférée à Stavanger, en Norvège, pour effectuer des patrouilles côtières afin de protéger les navires allemands. Cette tâche était mieux adaptée au Bf 110, car l'avion auquel ils seraient probablement confrontés serait des Blenheims ou des Hampdens . Dans l'événement, son groupe aérien n'a jamais été contesté et les patrouilles sont rapidement devenues routinières et ennuyeuses. Jabs et son unité sont restés en Norvège jusqu'au printemps de l'année suivante.
Fin avril 1941, Jabs et II. Le groupe du Zerstörergeschwader 76 a été transféré de la baie allemande vers les Balkans pour soutenir l' invasion de la Crète . Ils rejoignirent deux autres groupes Zerstörer déjà présents au théâtre, I. et II. Groupe de Zerstörergeschwader 26 . La bataille pour la Crète et les eaux environnantes commença le 20 mai 1941 et se poursuivit jusqu'au 1er juin 1941. À ce stade de la guerre, le Bf 110 se révéla très utile dans le rôle d'attaque au sol. [14] Jabs a mené son Staffel au-dessus de la Crète en attaquant des cibles terrestres et des navires alliés. Pendant ce temps, aucune opportunité ne s'est présentée à Jabs de s'engager dans un combat aérien.
La menace croissante d'attaques nocturnes sur le territoire du Troisième Reich a incité le haut commandement de la Luftwaffe à renforcer les défenses correspondantes. En conséquence, à la fin de l'année, le 6./ZG 76 fut retiré des opérations de jour, transféré aux Pays-Bas , renommé 9. Staffel of Nachtjagdgeschwader 3 (NJG 3) et employé aux opérations de nuit.
Alors que la campagne de bombardement nocturne du Bomber Command contre l'industrie allemande prenait de l'ampleur, une force de chasseurs de nuit fut développée par Wolfgang Falck et Josef Kammhuber . La force avait besoin de pilotes expérimentés pour la mener contre les attaques croissantes de la RAF. En novembre 1941, après une formation de deux mois sur les techniques de combat de nuit, l'actuel Hauptmann Jabs fut officiellement transféré à la force de chasse de nuit, sous le nom de Staffelkapitän du 9. Staffel du NJG 3. Les Jabs commencèrent des sorties opérationnelles de nuit en novembre. Affecté à la station de Hambourg , son groupe y fut placé pour défendre le port et les installations militaires de la marine allemande.
La principale difficulté des combats de nuit était de pouvoir localiser un autre avion dans l'obscurité de la nuit. D'après l'expérience britannique, les avions du Bomber Command volaient pendant des heures pour des raids impliquant plusieurs centaines d'avions et ne voyaient jamais un autre avion pendant toute la mission. Si un chasseur de nuit allemand apercevait un bombardier britannique, il devait s'approcher sans être détecté. S'il était vu par le mitrailleur arrière, l'avion s'échapperait et il était presque impossible de le retrouver ou de l'attaquer avec une chance de succès. Les pilotes de chasse de nuit expérimentés partaient et cherchaient une autre cible. Frustré par ces difficultés, Jabs ne réussit une attaque que sept mois plus tard, dans la nuit du 25 au 26 juin 1942.
En février 1942, la Kriegsmarine reçut l'ordre de déplacer ses navires capitaux de Brest vers les eaux allemandes, afin d'être en mesure d'intervenir lors d'une invasion redoutée de la Norvège occupée par les Allemands . Adolf Galland de la Luftwaffe reçut la responsabilité de fournir une couverture aérienne aux cuirassés de classe Scharnhorst Scharnhorst et Gneisenau et au croiseur lourd Prinz Eugen . [17] L'Opération Donnerkeil (Opération Thunderbolt), comme on nommait le plan de couverture aérienne allemand, appelait à ce qu'une couverture aérienne soit en place avant l'aube. Le groupe de Jab devait placer 30 chasseurs de nuit Bf 110 au-dessus de la flotte avant l'aube jusqu'à ce qu'ils soient relevés par les Fw 190 du JG 2. La flotte allemande a quitté Brest après la tombée de la nuit le 11 février et naviguait vers elle. sur la chaîne le lendemain matin. Jabs et son groupe sont arrivés au-dessus de la flotte dans la nuit et ont terminé leur partie de la mission sans incident.Avec l'achèvement réussi de la mission, l'unité de Jabs est revenue aux Pays-Bas et a participé à la bataille de chasse de nuit.
Le 1er novembre 1942, Jabs est nommé Staffelkapitän du 11./NJG 1, où il se lie d'amitié avec Helmut Lent , Heinz-Wolfgang Schnaufer , Günther Radusch et Martin Drewes . À la fin de l'année, il avait accumulé quatre victoires en tant que chasseur de nuit. Avec l'ajout du radar FuG 202 Lichtenstein, les Jabs ont commencé à avoir plus de succès dans la localisation des bombardiers britanniques. Il est devenu adepte de la méthode d'attaque orthodoxe des chasseurs de nuit von untenhinten , ou par le dessous et par derrière. Cela impliquait de localiser un bombardier en mouvement, puis de l'approcher bas et vers l'arrière, en espérant éviter d'être aperçu par le mitrailleur arrière du bombardier. Lorsqu'il s'était correctement rapproché, il prenait une attitude de montée et tirait sur le train d'atterrissage du bombardier.
En janvier 1943, la Huitième Force aérienne commença ses opérations de jour en Allemagne. Au-delà de la portée de l'escorte de chasseurs, le Bomber Command a découragé l'idée, mais le Huitième pensait que ses avions seraient capables de se frayer un chemin jusqu'à la cible. Le raid initial était contre Wilhelmshaven . La première attaque du 27 janvier a été menée avec 60 B-17 et s'est heurtée à la résistance du JG-1 . Les B-17 écartèrent les défenses et livrèrent leurs chargements sur Wilhelmshaven, tout en subissant la perte de 3 avions. Göring a insisté sur le fait que tous les avions, y compris les chasseurs de nuit, seraient envoyés dans les airs pour résister à ces attaques contre l'Allemagne. Le deuxième raid du 4 février fut organisé contre les gares de triage de Hamm . Le mauvais temps était un problème et la mission a été détournée vers la zone industrielle d' Emden . Le JG 1 a de nouveau répondu, mais cette fois ils ont été rejoints par Jabs et son groupe. Aucune des deux unités de chasse allemandes ne possédait les techniques d'attaque développées dans le nord de la France par le JG 2 et le JG 26 et eurent du mal à engager les bombardiers. La doctrine officielle de la Luftwaffe consistait à attaquer les bombardiers par l'arrière et par le haut. Contre les B-17 lourdement armés, Jabs et ses équipages savaient que de telles attaques étaient suicidaires. Plusieurs attaques depuis le faisceau ont été faites, et finalement une rupture dans la formation a ouvert une brèche dont Jabs et son ailier ont profité. En entrant dans la formation, les deux ont lancé des attaques frontales et ont chacun été crédité de la destruction d'un B-17. Au total, 5 B-17 ont été perdus au cours de la mission, dont un à cause d'une collision en vol avec un Fw 190 , mais sur les 8 avions du groupe de Jabs, tous ont subi des dommages importants. Lors des batailles contre la 8e Force aérienne, les pertes dans la force de chasse de nuit parmi les Bf 110 augmentèrent rapidement. Les compétences spéciales des combattants de nuit ont mis un temps considérable à se développer. Les commandants et les équipages des chasseurs de nuit n'étaient pas d'accord avec le fait d'être envoyés dans ces missions et estimaient que cela était extrêmement inutile. Deux mois plus tard, les combattants de nuit furent finalement retirés de la bataille de jour.
Pour améliorer sa puissance destructrice, Jabs fit remplacer l'armement avancé de son avion, passant de deux canons de 20 mm et de quatre mitrailleuses MG 17 à une paire de canons de 30 mm . Le canon le plus lourd était plus efficace contre les bombardiers lourds alliés. Il est crédité de 3 bombardiers dans la nuit du 19 février. Il ajouta une autre partition en avril 1943, portant son total à 28.
Bf 110G équipé du radar d'interception aéroporté FuG 202 Lichtenstein
Jabs fit procéder à une deuxième modification de son armement quelques mois plus tard. Il avait été demandé aux pilotes de chasse de nuit d'identifier leurs cibles avant de tirer dessus afin de réduire les accidents de tirs amis. À leur grande surprise, les pilotes de chasse de nuit ont découvert qu'ils pouvaient voler sous un bombardier lourd britannique et rester hors de vue et non détectés. Bientôt, les pilotes demandèrent que des canons à tir vers le haut soient montés dans leurs avions. Ces modifications ont été en grande partie réalisées sur le terrain. Jabs avait une paire de canons de 20 mm tirant vers le haut montés sur son Bf 110. S'il pouvait localiser le bombardier, il s'approcherait par le bas, correspondant au mouvement de tissage du bombardier. Une fois la cible confirmée, les Jabs tireraient par le bas, visant les piles à combustible situées à l'emplanture de l'aile droite, entre le fuselage et le moteur in-bord. Ce support de canon était appelé Schräge Musik ou musique inclinée. Les bombardiers ainsi abattus n'ont jamais vu leur agresseur. Son utilisation est restée inconnue du Bomber Command pendant plus d'un an. Ce fut bientôt la méthode d'attaque privilégiée. Jabs a marqué 7 victoires en juin, portant son total à 35. À la fin du mois d'août, il en avait atteint 40. Le 31 août 1943, il reçut la Croix allemande en or ( Deutsches Kreuz in Gold ).
De l’automne 1943 au printemps 1944, la bataille pour le ciel nocturne au-dessus de l’Allemagne s’est tournée vers les chasseurs de nuit. Harris espérait mettre fin à la guerre en détruisant Berlin. C'était sa dernière occasion de le faire avant que les forces terrestres alliées n'interviennent dans ce qui pourrait être une bataille terrestre très coûteuse. Tout au long de cet hiver, Harris tenta de gagner la bataille de Berlin . Pendant cette période, Jabs était frustré par son incapacité à localiser et à suivre les bombardiers, et il n'a signalé aucune victoire pendant cette période. Le raid de Nuremberg des 30 et 31 mars 1944 fut la dernière mission effectuée dans le cadre de la bataille de Berlin. Le 1er avril, le Bomber Command fut placé sous le contrôle d' Eisenhower et du SHAEF , et la force fut tournée vers la France pour commencer les préparatifs aériens en vue de l'invasion.
Le 1er mars 1944, Jabs fut nommé Geschwaderkommodore du NJG 1, en remplacement de Werner Streib , qui avait été nommé inspecteur des chasseurs de nuit. Trois semaines plus tard, le 24 mars 1944, Jabs reçut la croix de chevalier de la croix de fer avec feuilles de chêne ( Ritterkreuz des Eisernen Kreuzes mit Eichenlaub ). La présentation a été faite par Adolf Hitler au Berghof , la résidence d'Hitler dans l' Obersalzberg des Alpes bavaroises , le 4 avril 1944. Parmi d'autres, étaient également présents à la cérémonie de remise des prix le major Kurt Bühligen , le major Bernhard Jope et le major Hansgeorg Bätcher . .
Le 29 avril 1944, Jabs rendit visite à son collègue pilote de chasse de nuit Heinz-Wolfgang Schnaufer et à son Gruppe à St. Trond en Belgique. En milieu d'après-midi, sous un ciel nuageux et brumeux, Jabs a effectué le court voyage de retour à son port d'attache à Deelen . Alors que Jabs s'approchait de Deelen, il pouvait voir un petit groupe de chasseurs monomoteurs au-dessus de l'aérodrome, qu'il considérait comme étant allemands. Les avions, en fait, appartenaient au 132e Escadron de la RAF , dirigé par le chef d'escadron Geoffrey Page , qui avait pris un vol de Spitfire lors d'une mission à basse altitude à la recherche d'avions ennemis. Le chasseur bimoteur qui approchait était exactement ce que Page recherchait. Alors que Jabs poursuivait son approche, il a vu l'avion se tourner vers lui. Réalisant son erreur, il s'envola vers ses attaquants et traversa un nuage. Débouchant de l'autre côté, il s'est retrouvé face à face avec le Spitfire du Néo-Zélandais John Caulton. Alors que les deux avions se rapprochaient rapidement, les deux ont commencé à tirer, mais le double canon de 30 mm de Jabs a pris effet en premier, ouvrant le réservoir largable du Spitfire et frappant le moteur et l'aile.En survolant, les Spitfire en bon état se sont regroupés et se sont retournés pour lancer une autre attaque. Jabs a tenté d'atteindre la couverture de son aérodrome. Alors que les Spitfire se rapprochaient par derrière, Jabs les surprit en se retournant à nouveau vers eux. Les deux camps tiraient alors qu'ils se rapprochaient. Pendant un bref instant, l'un des Spitfire fut rattrapé par les lourds canons avancés du Bf 110. Il fut ravagé par le feu et s'écrasa au sol. L'avion de Jabs avait également subi plusieurs coups et perdait de la puissance dans l'un des moteurs. Il a effectué un atterrissage brutal et brutal, et alors que l'avion roulait toujours, lui et l'équipage se sont précipités pour se mettre à l'abri pendant que les batteries Flak de l'aérodrome tentaient de repousser les attaquants. Malgré les tirs des défenses du terrain, les Spitfire mitraillèrent le Bf 110, y mettant le feu.
Alors que Caulton se dirigeait vers l'ouest dans son Spitfire endommagé, une grande entaille s'est ouverte sur l'aile. Bientôt, il s’aperçut que son moteur tournait mal. Il a perdu la pression d'huile et, à mesure que le moteur surchauffait, il s'est rapidement grippé. Caulton n'a eu d'autre choix que de poser l'avion. Il l'a fait dans un champ situé à environ 30 milles de l'aérodrome de Deelen. Sur les quatre autres Spitfire retournés en Angleterre, tous avaient subi des dommages, soit à cause des Jabs, soit à cause des canons Flak.
Après la bataille aérienne, Jabs s'est rendu sur le site de l'accident de Caulton et a inspecté le Spitfire en détresse. Puis lui et son équipe se sont rendus au bâtiment où Caulton était détenu. Les deux hommes ont échangé leurs salutations et Jabs, qui parlait anglais, a demandé : « Pilotiez-vous le Spitfire ? "Oui" répondit Caulton. "Eh bien, je pilotais l'autre." Ils parlèrent ensemble pendant un court moment et Caulton demanda à Jabs une petite note signée en guise de marque de leur rencontre. Jabs l'a fait, ajoutant une brève instruction selon laquelle Caulton devait être autorisé à le conserver.
Six semaines plus tard, l’ invasion alliée de l’Europe marquait la fin des forces de chasse nocturne allemandes. Les aérodromes des Pays-Bas et de la France subissent de plus en plus d'attaques aériennes, de jour comme de nuit. Les pénuries de carburant sont devenues graves. Le bilan imposé par les missions d'intrusion Mosquito limitait également l'efficacité du chasseur de nuit. La force de chasse de nuit allemande a perdu 54 avions et équipages en octobre 1944, à la suite d'interdictions et d'accidents. L'une de ces pertes était Helmut Lent , qui, le 5 octobre, pilotait son chasseur de nuit Ju 88G-6 de Stade à Nordborchen pour rencontrer Jabs pour discuter de questions opérationnelles. Lors de son approche à l'atterrissage, il a perdu de la puissance dans son moteur gauche. L'aile gauche a calé et a plongé. Lent n'a pas pu éviter les câbles à haute tension et s'est écrasé au sol. Les quatre hommes à bord sont décédés des suites de leurs blessures. Jabs a servi dans la garde d'honneur lors des funérailles du Carême.
En octobre 1944, la crise du carburant était suffisamment grave pour que seuls les Experten soient autorisés à effectuer des missions. Le 1er novembre 1944, Jabs fut promu Oberstleutnant (lieutenant-colonel). Les deux dernières victoires dont Jabs fut crédité contre le Bomber Command eurent lieu dans la soirée du 20/21 février 1945 lorsqu'il abattit deux Lancaster . Jabs est resté le commandant du NJG 1 jusqu'à la fin de la guerre. À la fin de sa carrière, il avait été crédité de 50 victoires, dont 22 contre des chasseurs de jour, toutes remportées en pilotant le Bf 110.
note manuscrite de Jabs pour Caulton
En mai 1945, Jabs fut enterré comme prisonnier de guerre et détenu par les Britanniques pendant un an. Après sa libération, il s'installe en Westphalie où il développe l'activité de matériel agricole Lister. Il a réussi ce travail. Il s'implique également dans des organisations d'anciens combattants et est nommé vice-président de la Gemeinschaft der Jagdflieger ou Association des aviateurs des forces armées, une organisation d'anciens combattants fondée en 1952 par d'anciens officiers de la Luftwaffe pour aider ses collègues officiers de retour en Allemagne.
Après la guerre, Jabs rencontra un certain nombre de ses anciens adversaires, dont deux lors de sa rencontre du 29 avril 1944, Geoffrey Page et John Caulton. Jabs a rencontré Page dans les années 1950 lors d'un rassemblement d'anciens pilotes de chasse à Munich . Les deux ont discuté de leur rencontre et ont formé une amitié. Dans les années 1960, John Caulton, originaire de Kiwi et ancien officier pilote , a lu un livre auquel Jabs avait contribué et était intrigué de savoir s'il s'agissait du même homme qui lui avait donné la note en Belgique. Lorsque sa fille s'est rendue au Royaume-Uni en 1970, il lui a demandé de voir si elle pouvait retrouver Jabs. Elle réussit et, en 1972, les deux anciens adversaires se rencontrèrent et nouèrent une amitié.
L'amitié était de longue date, Caulton et Jabs se rencontrant régulièrement tous les 3 à 4 ans jusqu'à la mort de Jabs en 2003.
Ma carrière militaire de pilote a commencé en décembre 1936, lorsque j'ai intégré l'école de guerre aérienne de Wildpark-Werder. Après ma formation de base, je suis affecté au I./KG 253 en février 1938, pour une formation sur le Ju 86 en tant que pilote de bombardier. En juillet de la même année, j'ai été transféré au III./JG 334 pour une formation de pilote de chasse sur Heinkel He 51 et Arado 68 et j'ai été promu Leutnant en septembre, assumant peu après la nomination d'adjudant. C'est ici que j'ai effectué mon premier service opérationnel dans les Sudètes puis, en 1939, en Tchécoslovaquie, cette fois avec le I./JG 344, pilotant d'abord l'Arado 68 et, plus tard, le Me 109. En mars 1940.
I. /JG 344 a été rebaptisé II./ZG 76 « Shark's Gruppe », après avoir été équipé du Me 110 « Destroyer » en septembre précédent. Volant avec cette unité, j'ai participé aux batailles pour la France et la Belgique puis à la bataille aérienne au-dessus de l'Angleterre. Au cours de ces combats, j'ai réussi à abattre huit Spitfire et quatre Hurricanes et, en septembre 1940, j'ai été promu Oberleutnant. J'ai reçu la Croix de Chevalier le mois suivant.
De novembre 1940 à mai 1941, mon escadre fut affectée à la protection des chasseurs côtiers dans la région de Jever, Westerland et Wangerooge et, également en mai 1941, nous participâmes aux opérations qui conduisirent à l'occupation de la Crète. De juin 1941 à septembre 1941, nous avons consacré des opérations contre la Grande-Bretagne à partir de nos bases en Hollande.
En septembre 1941, j'ai commencé une formation de conversion à Stuttgart-Echterdingen pour les opérations de combat de nuit à bord du Me 110. Le mois suivant, mon II./ZG 76 a été renommé II./NJG 3 pour refléter son rôle de chasseur de nuit. Cependant, je suis brièvement revenu aux opérations de jour en février 1942 en tant que l'un des 30 pilotes de destroyers sélectionnés pour protéger le Scharnhorst, le Gneisenau et le Prinz Eugen lors de leur course dans la Manche, « Opération Thunderbolt ». En novembre 1942, je suis transféré au IV./NJG 1 pour un commandement d'escadron opérant depuis Leeuwarden en Hollande. Cette aile était équipée de nouvelles variantes de Me 110 utilisant les derniers équipements radar et armées de canons de 30 mm tirant vers l'avant et de canons « Jazz Music » tirant vers le haut. En février 1943, je deviens Kommandeur du IV./NJG I et suis promu Major en novembre de la même année.
En janvier 1944, j'avais remporté 25 victoires supplémentaires, portant mon total à 45. En mars, je reçus les feuilles de chêne de la Croix de Chevalier et fus nommé Kommodore du NJG 1, où je remplaçai Werner Streib, devenu inspecteur des combattants de nuit. Le 1er mai 1944, je suis promu Oberstleutnant, mais je reste dans le NJG 1 jusqu'à la fin de la guerre, remportant mes deux dernières victoires aériennes dans la nuit du 21 février 1945, portant mon score à cinquante, dont dix-neuf en tant que destroyer. pilote et 31 ans comme pilote de chasse de nuit.
Au cours de ma carrière de pilote de Me 110 « Destroyer », l'unité qui a eu pour moi la plus grande importance était sans aucun doute le « Shark's Gruppe », II./ZG 76. Lorsque j'ai rejoint ce Gruppe, ainsi nommé en raison de la une gueule de requin distinctement peinte sur le nez, le moral était très élevé et nous avons extrêmement bien réussi les combats en France et en Belgique, comptant moi-même quatre chasseurs français et deux Spitfire de la RAF. Cependant, comme toutes les unités de destroyers qui y participèrent, nos pertes furent lourdes dans les combats pour l'Angleterre.
Au cours de mes 510 missions en tant que pilote de chasse, j'ai développé le plus grand respect pour les chasseurs de nuit Spitfire et Mosquito de la Royal Air Force et pour l'armement défensif des bombardiers Boeing Fortress.
Appareils pilotés au combat
J'ai principalement piloté le Me 110 pendant la guerre, à la fois comme chasseur de jour et de nuit. Les modèles 110C et D que j'ai pilotés de jour se sont révélés inférieurs aux chasseurs monoplaces au-dessus de l'Angleterre, surtout lorsqu'on les compare au Spitfire. La variante Me 110C-4, par exemple, avait une vitesse maximale de 350 mph à 23 000 pieds mais manquait de la maniabilité dont elle avait besoin au combat. Le modèle D était similaire, avec une plus grande portée mais, à l'été 1941, ils avaient presque disparu du théâtre européen en raison de leur inadaptation comme chasseurs de jour contre une opposition efficace.
Le premier Me 110 construit pour le combat de nuit était le modèle F-4 qui pouvait accueillir un membre d'équipage supplémentaire, mais pas de radar. La version G plus puissante suivit, avec diverses configurations d'armement et le G-4/R-3 transportait un membre d'équipage supplémentaire pour le radar du Lichtenstein. Mais le Me 110, bien qu'adapté comme chasseur de nuit, était toujours un compromis.
Le meilleur chasseur de nuit était sans aucun doute le Heinkel 219 « Owl », rapide, maniable et lourdement armé. Malheureusement, un seul escadron de mon aile était équipé de ce chasseur.
LA MAQUETTE
pas simple a poser le décal des dents ,pas mal d'assouplissant "micro sol" utilisé.
voila pour ce montage.
michel.
Jeu 30 Nov 2023, 09:43
. La recherche historique est un véritable plus à la maquette 
