Nuance entre les combats en Normandie durant l'été 44 et
Daguet face au Irakiens qui possédaient on s'en souviendra
des
armes de destruction massives.
C'est les américains qui l'ont dis.
Pour revenir aux souvenirs perso, j'ai fais deux séjours a Canjuers.
Un de février à mi-mars et bien lorsque nous somme retournés en
Allemagne en passant à Sanary, dans le train chargé de nos canons
auto-portés, j'ai vu des filles en maillot de bains (j'ai dis des filles,
parce que c'est le souvenir que j'ai conservé mais il devait surement
y avoir des gars aussi)... il y avait aussi des lauriers roses en fleurs.
Mais pourquoi j'écris cela, et bien parce que la semaine précédente
sur les pistes à char le thermomètre était descendu à - 17 la nuit
et j'ai eu le bout des doigts gelés.
J'ai dû descendre du char à la première position statique pour
les réchauffer près du pot d’échappement. J'ai par la même occasion
brulé mes mitaines de laine synthétique qui ne protégeait guère de rien
et que j'avais posées trop près du-dit pot, ce qui m'as valu une proposition
au trou à mon retour pour destruction de matériel.
Le deuxième séjours a Canjuers je l'ai fait en juillet et là j’étais torse nu,
parce que les opérations de débroussaillages auxquelles je participais se
passaient loin du regards des officiers, dans le maquis et lorsque je ne
tronçonnais pas et que l’endroit était propice (pas trop piquant).
Rémy sais ce que c'est le maquis et je suis sur qu'il apprécie de pouvoir
enlever la tenue dès que la situation le permet.