C'est beau.
Le front italien... c'est pas mon truc.
Le jaune sable uni, pas trop non plus.
MAIS...J'ai vu sur le post du Panther de "berger remo"
qu'il avait fait des traces de rouilles.
Certes celle-ci étaient un peu trop présente
pour les raisons évoquée par d'autres membres
éminents et pointus.
Ce qui vaut pour l'un vaut pour l'autre en raison
des conditions identiques puisque ces deux merveilles
blindées ce trouvent au même endroit.
Est ce l'hiver qui pousse nos membres à voyager en Italie ?Toujours est-il que pour rompre la monotonie de robe
de nos monstres, si la rouille n'est pas adéquat, un truc
souvent oublién ce sont les traces d'entretien et d'emploi.
Là ou les mains des hommes d'équipage passent et repassent,
le métal se trouve usé, parfois à nu, comme sur la bouche du
canon, mais pas que.
Les poignées et les trappes, les gonds et autres parties mobiles
sont attaquées par le mouvement des manipulations et aussi par
l'entretien qui consiste souvent à enlever le cambouis pour le
remplacer pas de la graisse propre.
Les essuyages successifs font apparaitre le métal et pour cela
un simple coup de crayon graphite 2B fera l'affaire.
Il y a aussi souvent sur les blindés des traces de "
renversages".
Pot de graisses, d'huile, d'essence de nettoyage bien noire et dépose
de chiffons gras et sales.
Expérience vécue :Pour avoir fait de nombreux nettoyages de blindés et surtout
du canon qui était de ma responsabilité, je peux vous dire que
pour nettoyer un tube un pot de 5 kgs de graisse y passe assez vite.
Procédure et résultat.On met de la graisse dans le tube pour éviter la rouille, car comme il
a chauffé lors du tir, il est fragilisé et l'humidité du petit matin fait
apparaitre la rouille sur la culasse et l'intérieur du tube, la différence
de température nuit/jour suffit.
Un tube ou une culasse rouillé, c'est un canon inapte au tir.Aussi lorsque après avoir mis avec la main beaucoup de
graisse dans le tube on tire le tout à l’écouvillon.
Et cela plusieurs fois de suite après chaque séance de tir.
La graisse mélangée aux résidus de poudre donne un beau truc noir
et collant en quantité équivalente à la graisse propre introduite préalablement.
L'écouvillon en est plein, les pantalons aussi, les mains, les visages... bref tout.
Ça tombe sur le plancher, on essuie,
(imaginez le truc sur un beau camouflage sable).
Remettre l'écouvillon en place dans son tube devait laisser des traces...
Bien sur, si le canon nécessite des graissages permanents
que dire des roues et autres barbotins.
Voila une bonne façon de rompre avec l'aspect uni d'un "dunkelgelb" d'usine.
Comme on est au 72éme le faire avec "sensibilité".
Voila pour ma petite histoire.
Se remettre dans le contexte est une bonne façon
de faire des maquettes "justes".
Lorsque l'engin est camouflé (comme ce sera le cas ici apparemment),
ce que j'ai écris plus haut est valable mais moins visible... et pourtant.